Marche pour l’Emploi : Rendez-vous à Namur le 24 septembre !

Temps de lecture : 3 minutes

Par David Grasso, chargé de communication à la FGTB Wallonne

Tu galères à trouver un job stable ? Tu bosses en intérim sans perspective d’avenir ? Tu fais des études mais tu te demandes si, à la sortie, tu auras droit à mieux qu’un contrat précaire ? Tu n’es pas seul·e. Le 24 septembre, on se retrouve toutes et tous à Namur pour la Marche pour l’Emploi de qualité. Parce que nos vies méritent mieux que la précarité.

Des vies suspendues à un coup de fil

Marie, éducatrice spécialisée depuis sa sortie des études il y a deux ans, vit dans l’angoisse. Chaque vendredi soir, elle attend l’appel de son agence d’intérim : aura-t-elle encore du boulot lundi ? Impossible de prendre un crédit, de planifier des vacances, d’imaginer un futur.
Noah, jeune diplômé en marketing, pensait débuter sa carrière avec un job stable. Résultat ? 12 missions d’intérim en deux ans. Pas de perspectives, pas de sécurité.

Ces histoires, ce sont celles de milliers de jeunes. Elles montrent une réalité brutale : la précarité n’est pas une exception, c’est devenu la règle. Et ça, on ne peut plus l’accepter.

Le coût de la vie explose, les salaires stagnent

À Namur, un petit appart’ coûte minimum 750 € de loyer. Avec un salaire au minimum légal, il te reste à peine 900 € pour vivre. Le panier de courses a augmenté de +15 % en 2024, mais les salaires n’ont pas suivi.
Et pour aller bosser ? Entre essence et abonnement SNCB ou TEC, tu peux lâcher jusqu’à 200 € par mois, soit presque 10 % de ton salaire minimum.

Des services publics qui partent en fumée

Moins de bus pour les étudiant·es, une mobilité hors de prix, le coût des études qui grimpe, des crèches trop chères. C’est ça, la « modernisation » vantée par les Gouvernements. En réalité, c’est le casse des services publics. Résultat ? On paye plus cher pour moins de services…quand on peut payer !  

Stop aux barrières à l’emploi

Pourquoi Karim, qui a suivi une formation en menuiserie pendant neuf mois, ne décroche que deux semaines d’intérim ? Pourquoi Elisa, après une reconversion en logistique, est recalée parce qu’elle n’a « pas d’expérience » ? Pourquoi Paul, maraîcher, ne trouve personne à embaucher parce que sa ferme n’est pas desservie par les transports ?
Un emploi digne doit être accessible à toutes et tous, sans barrières liées au diplôme, à l’adresse ou au parcours de vie. L’emploi, ce n’est pas un privilège, c’est un droit.

Namur doit résonner de nos voix

Le 20 septembre, ce n’est pas juste une manif. C’est une démonstration de force. Une manière de dire haut et fort :

  • Nous voulons des contrats stables et pas une vie en intérim permanent.
  • Nous exigeons des salaires décents, indexés correctement, pour vivre dignement.
  • Nous défendons des services publics solides, accessibles à toutes et tous.
  • Nous refusons que l’emploi devienne un privilège réservé à quelques-uns.

Ton avenir mérite mieux

Que tu sois étudiant·e, jeune travailleur·euse, en recherche d’emploi ou enchaînant les petits boulots : cette marche est pour toi. Parce qu’un futur sans stabilité, sans droits et sans perspectives, ce n’est pas un futur.
Rendez-vous le 24 septembre à 10h, Gare de Namur. Fais entendre ta voix. Fais-la résonner avec des milliers d’autres. Ensemble, on peut imposer le changement.

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