Milei : déjà des problèmes

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Par Xavier Dupret, économiste

Ce texte constitue un résumé de l’étude publiée sur le site de l’ACJJ « Contrer la vague libertarienne en Belgique francophone. Que répondre face aux partisans chez nous d’un massacre (social) à la tronçonneuse? » (août 2025), Url : https://shorturl.at/nDLcJ 

En 2023, le taux de l’inflation en Argentine s’élevait à 135% selon la Banque mondiale. Une des manières de résoudre ce problème consiste en une saignée de la circulation monétaire. D’où la tronçonneuse, laquelle n’a donné des résultats que graduellement. La première année de règne de Javier Milei s’est caractérisée, en réalité, par une progression de l’inflation aux alentours de 208% en 2024. En revanche, la baisse a été spectaculaire en 2025 avec un taux de 30%.

L’administration Milei opère sur la base de la théorie quantitative de la monnaie développée au XXème siècle par Milton Friedman. Elle postule que l’inflation correspond partout et toujours à un phénomène monétaire car elle est provoquée par une augmentation de la masse monétaire en circulation plus rapide que la croissance de la production.

Tronçonneuse

Les prescriptions de Milton Friedman ont occupé le devant de la scène des théories macroéconomiques dans les années 1970 alors que les grandes nations industrialisées faisaient face à un cocktail jusqu’alors inédit stagnation économique et d’inflation importante. On parlait alors de stagflation. A cette époque, les baisses de taux d’intérêt destinées à relancer l’économie se soldaient par un regain inflationniste. Pour Friedman, l’ordre des priorités devait changer. Il recommandait de s’attaquer avant tout à l’inflation. En effet, il estimait que l’inflation réduisait le pouvoir d’achat des travailleur·euses et faisait baisser le niveau des investissements, et partant, celui de la croissance économique. On remarquera, au passage, le caractère de pétition de principe de ce diagnostic. En effet, Friedman estimait que le prix de la force de travail devait être le plus libéralisé possible. Par conséquent, il excluait de ses hypothèses de départ le fait que, grâce à une importante mobilisation syndicale, une indexation automatique des salaires puisse être mise en œuvre. Des formules de ce type étaient pourtant très répandues au sein des pays de l’OCDE à l’époque.

Il est donc faux d’affirmer que les travailleur·euses ont perdu du pouvoir d’achat suite à la vague inflationniste des années 1970. Il suffit pour cela de se référer à ces millions de salarié·es chez nous qui ont remboursé un prêt à taux fixe avec un salaire indexé pour comprendre que la vision monétariste vise essentiellement à bétonner la rémunération du capital sous couvert de protéger le salariat. On retrouve cet aspect des choses dans la politique de Milei. Pour comprendre ce point, il faut enraciner le raisonnement dans la réalité socioéconomique de l’Argentine contemporaine, à savoir son endettement extérieur insoutenable et les défauts de paiement successifs auxquels il a donné lieu. En 2008, le pays avait déjà expérimenté six défauts de paiement depuis sa déclaration d’indépendance le 9 juillet 1816. Suite au défaut des années 2000, l’Argentine s’est retrouvée coupée des marchés financiers et a pu compter sur son excédent commercial, soutenu par le boom du cours du soja (25% des exportations), pour assurer les rentrées de dollars.

Cette importance de l’accès au billet vert constitue une différence cruciale entre l’Argentine, pour qui c’est une question existentielle, et la Belgique. C’est que la question du mal-développement peut être vue comme résultant de la confrontation entre deux types de structures économiques à l’échelle mondiale. Dans cette optique, les échanges internationaux sont marqués depuis la colonisation par un contraste radical entre le Centre producteur de marchandises à haute valeur ajoutée et la Périphérie spécialisée dans la fourniture de matières premières. Une structure des échanges de ce type débouche sur une détérioration des termes de l’échange pour le plus grand malheur de la Périphérie.

Cette dégradation (également qualifiée d’échange inégal par l’école de la dépendance) affecte le pouvoir d’achat des monnaies des pays de la Périphérie qui, pour une même quantité de biens à haute valeur ajoutée, doivent produire davantage de matières premières. On observe également que la valorisation au sein du mode de production capitaliste des matières premières fait, selon les périodes, l’objet de fortes fluctuations. Au contraire, le progrès technologique dans les différentes branches constitutives de l’industrie présente un caractère continu et cumulatif. De surcroît, la branche financière du Capital joue un rôle procyclique dans l’octroi de crédits en faveur des pays de la Périphérie. Les prêts et les dollars (permettant de financer les importations) y affluent quand le cours des matières premières est au plus haut; quand ce dernier est orienté à la baisse, le flux retourne vers le Nord. En tout état de cause, si un pays du Sud désire, malgré tout, garantir à sa population un niveau de consommation stabilisé, il empruntera en devises dans les périodes d’expansion quitte à dégrader sa balance des paiements. Ce mouvement se solde par une dépréciation de la devise locale et partant, une poussée inflationniste. S’ensuit alors une période de correction afin d’apurer les comptes dans l’attente d’un nouveau boom. Cette configuration correspond parfaitement à l’évolution de l’économie argentine tout au long du XXème siècle. Les spécialistes ont théorisé à ce sujet un modèle dit stop and go.

La dette

Le ressort de l’endettement en Argentine en tant que mécanisme compensateur des soubresauts structurels de sa balance des paiements s’est cassé en 2001. Depuis, l’économie argentine n’a jamais vraiment pu réamorcer un cycle de croissance de type « go » soutenu par les marchés financiers. En effet, l’Argentine post-2001 a fait partie des pays d’Amérique latine en rupture avec l’orthodoxie néolibérale sous la direction des époux Kirchner entre 2003 et 2015. Or, c’est à cette époque que l’Argentine a connu un boom du soja mais les orientations du pouvoir en place ont conduit les autorités argentines à traiter durement leurs créanciers et à accorder la fonction d’accumulation de dollars à la banque centrale.

On signalera cependant que seul ce segment de l’économie argentine a été étatisé. Tout le reste fut maintenu dans le cadre d’une organisation capitaliste de la production. Lorsqu’en 2015 Cristina Kirchner quitte le pouvoir et que son parti est battu par la droite conservatrice, le pays se trouve en pleine phase d’atonie économique de type «  stop » car le cours des matières premières est orienté à la baisse. Classiquement, ce sont des périodes durant lesquelles le pays fait face à une fuite de capitaux mais cette sortie était rendue impossible en raison du mécanisme de contrôle des changes. Pour que les capitaux puissent quitter le pays, il fallait impérativement libéraliser le marché des changes mais, en l’absence de dollars dans les caisses de la banque centrale, le recours à l’endettement en devises s’avérait nécessaire pour financer l’opération. Cette option était rendue possible du fait du désendettement massif du pays sous les Kirchner. Les chiffres sont, de ce point de vue, particulièrement éloquents.

Il y a dix ans, alors que Cristina Kirchner sortait de charge, l’endettement public du pays en dollars équivalait à 13,9% du PIB. La droite conduite par le président Mauricio Macri qui succéda aux Kirchner va endetter le pays et la dette extérieure de la République argentine va exploser jusqu’au début de l’année 2020, date à laquelle la droite va perdre les élections. 

En effet, la dette publique en dollars équivalait, lorsque la droite quitte le pouvoir, à 47% du PIB. La bourgeoisie argentine avait, en réalité, endetté le pays pour financer la fuite des capitaux. Le Fonds Monétaire International (FMI) a d’ailleurs cédé à des pressions politiques de l’Administration Trump pour accepter de financer un plan qui reposait sur des perspectives de remboursement aussi précaires. La chose a depuis été publiquement reconnue par des cadres de l’administration Macri.

L’action de la présidence de Javier Milei en Argentine n’a donc rien de spécialement novateur. En réalité, dans les périodes de crise de l’économie argentine, les gouvernements successifs, à l’exception de la parenthèse de gauche des Kirchner, ont toujours procédé à des efforts de consolidation budgétaire afin de rassurer les marchés et freiner l’exode des capitaux. Un adepte des théories de Milton Friedman dira que ce résultat est fondamentalement attribué à fondamentalement à la diminution de la masse monétaire. C’est cet élément de justification théorique et idéologique qui explique la posture triomphaliste de Milei en ce moment.

Les keynésiens et les marxistes analyseront cette baisse de l’inflation sous l’angle de la demande en diminution du fait des restrictions imposées aux dépenses publiques. L’investissement qui diminue, en lien avec la baisse du taux de profit, va alors se traduire par une augmentation du chômage qui elle-même entraînera une baisse des salaires. Le rebond ultérieur de la croissance proviendra précisément de la capacité à remettre l’économie nationale au service des exportations.

Pour les keynésien·nes, cette politique constitue une erreur qui doit être réformée. Des politiques publiques doivent être conduites pour permettre le décollage industriel et ainsi assurer une stabilisation de l’investissement dans un cadre capitaliste. Pour les marxistes, il s’agit, au contraire, d’un fait de structure lié à l’insertion particulière des économies du Sud au sein du mode de production capitaliste.

Flux de capitaux

La boucle peut donc tout doucement se boucler. Le critère objectif du succès d’une politique publique en Argentine ne se limite pas à la baisse de l’inflation mais aussi à la capacité à gérer les flux des capitaux. Le thermomètre pour mesurer ce paramètre a trait au cours du peso face au dollar. Si le pays attire les investisseurs, le cours du peso a tendance à augmenter et, à ce moment, la question qui se pose pour la banque centrale est de vendre les billets verts excédentaires sur le marché des changes local pour maintenir le cours du peso, la devise nationale. Au contraire, si les capitaux quittent le pays, les pressions inflationnistes vont augmenter et l’enjeu principal des politiques appartient à la diminution de la consommation intérieure et de la dépense publique pour contrebalancer l’augmentation du niveau général des prix. Or, en dépit du fait d’avoir maté l’inflation, Javier Milei n’a toujours pas réussi à stabiliser de manière crédible le cours du peso face au dollar. Si la dévaluation qui est intervenue en début de mandat était logique en vertu du programme des libertarien·nes, la dépréciation rapide et marquée du peso face au billet vert (-12%) entre mai et août de cette année signale, en revanche, une difficulté de taille pour le nouveau pouvoir.

Force est de constater que le nouveau président argentin n’a pas réussi à attirer les investisseurs. Au cours des cinq premiers mois de cette année, les IDE (Investissement Direct Étranger) en Argentine ont enregistré un solde net négatif de 1,679 milliard de dollars, soit le pire résultat depuis au moins une décennie. Ces mauvais résultats constituent une aggravation de la tendance négative déjà observée en 2024. Si cette donnée ne s’inverse pas à l’avenir, on peut craindre que les 42 milliards de dollars prêtés à l’Argentine par le FMI, la Banque mondiale et la Banque Interaméricaine de Développement (BID) au mois d’avril de cette année ne servent à financer comme sous la présidence de Mauricio Macri la fuite des capitaux. Ce dernier a, comme sous la présidence macriste, commencé à partir du moment où le contrôle des changes a été levé dans la deuxième quinzaine du mois d’avril.

En fait, l’Argentine n’est sans doute plus en mesure d’assurer son insertion dans l’économie mondialisée par le biais de la finance de marché. Le pays a, depuis 2001, réalisé trois défauts de paiement sur sa dette extérieure. Le dernier en date a eu lieu après que le centre-gauche péroniste soit revenu au pouvoir en décembre 2019 avec à la clé une restructuration de la dette extérieure du pays en août 2020. L’Etat argentin a donc financé, vu cette nouvelle coupure d’avec les marchés, ses politiques de relance et d’investissement post-covid par la planche à billets de 2020 à 2024.

Les défauts de paiement en série de l’Argentine au fil du temps ne constituent par ailleurs pas le seul élément susceptible d’expliquer la difficulté de Javier Milei à attirer les investisseurs. Pour comprendre ce point, nous devons nous intéresser à l’actuelle politique de change de l’Argentine en s’intéressant au taux de change réel du peso face au dollar. Le taux de change réel d’une monnaie s’établit en multipliant le taux de change nominal dont nous avons déjà parlé auparavant (le coût d’achat d’un peso en dollars par exemple) par le ratio des prix entre deux pays (dans le cas qui nous occupe, l’Argentine et les Etats-Unis).

Pour de nombreux·euses observateur·rices, le peso est surévalué du fait de son taux de change réel. Autrement dit, le peso argentin aurait dû être dévalué plus fortement qu’il ne l’a été jusqu’à présent. A peine avait-il terminé de fêter son investiture que Javier Milei dévaluait le peso de 50% alors que l’inflation en Argentine s’élevait à 200% contre 4% aux Etats-Unis. Le décalage est saisissant. En d’autres termes, la dévaluation de Milei n’a donc pas été assez forte de telle sorte qu’aujourd’hui, l’Argentine est, en réalité, un pays « cher en dollars » et donc peu compétitif. C’est ici qu’intervient un élément spécifique de régulation du capitalisme argentin.

En Argentine, on observe que la capacité d’un gouvernement de droite à imposer un plan de redressement drastique, comme ce serait le cas dans d’autres régions d’Amérique latine, est plus limitée vu le taux élevé de syndicalisation (40% de la main d’œuvre) et un haut niveau de conflictualité sociale. Dans ces conditions, imposer une dévaluation s’avère impossible. On peut déjà anticiper, dans ce contexte, les suites de l’aventure miléiste au pouvoir. Dans les mois qui viennent, le cours du peso aura globalement tendance à se détériorer par rapport au billet vert. Pour continuer à maîtriser l’inflation, les plans de coupe dans les dépenses publiques vont se succéder, quitte à endommager le potentiel de croissance du pays. A ce propos, alors que les partisan·es en Europe du courant libertarien tressent des couronnes à leur champion puisque l’économie argentine connaît une croissance de 5,5% du PIB, on se doit de préciser que ce chiffre déçoit.

En termes interannuels, l’économie argentine a augmenté de 5,8% entre janvier et mars, selon les données officielles publiées le mois dernier. Les économistes interrogé·es par Bloomberg (Bloomberg est un groupe financier états-unien spécialisé dans les services aux professionnels des marchés financiers ainsi que dans l’information économique) tablaient, pour leur part, sur une augmentation du PIB argentin de 6,1%. Bloomberg ce ne sont pas, convenons-en, de dangereux marxistes. Que dire alors de la célèbre banque US JP Morgan? Il se trouve qu’à la fin du mois de juin, la plus grande banque privée des États-Unis a annoncé qu’elle ne désirait plus s’exposer davantage au peso argentin. Elle a adopté cette position en raison du manque de réserves accumulées par la Banque centrale d’Argentine (BCRA). De surcroît, et c’est peut-être une plus mauvaise nouvelle encore dans la mesure où l’Argentine ne se finance plus sur les marchés, le soutien que le gouvernement manifeste activement sur les marchés des changes en faveur du peso le conduit à vendre les dollars qu’il a obtenus du FMI. Certes, l’Administration Trump pourrait, pour des raisons politiques, mettre sous pression le FMI pour que ce dernier multiplie les formules de soutien financier au pays, comme elle l’a d’ailleurs déjà fait lors de la précédente présidence de droite mais les résultats seront tout aussi décevants.

Rupture?

Le drame structurel de l’Argentine réside dans un manque chronique de réserves de change depuis une dizaine d’années. La solution miléiste, consistant à serrer la ceinture du pays, n’est, de toute évidence, pas viable sur le long terme. Soit dit en passant, l’action du nouveau gouvernement ne va déjà plus guère dans le sens d’une restriction de la demande pour équilibrer la balance des paiements. En témoigne notamment le fait que la BCRA revend massivement des dollars pour soutenir le peso alors que JP Morgan s’inquiète de ce que la croissance revenue en Argentine se traduise, au premier trimestre de cette année, par un important flux de devises vers l’extérieur lié au tourisme (1,9% du PIB), lequel était couvert par des ventes de dollars de la BCRA.

Il semblerait donc que tout se passe à présent comme si les marchés avaient fui l’Argentine pour longtemps. En tout état de cause, les solutions classiques basées sur l’endettement ne semblent pas fonctionner. A ce propos, JP Morgan paraît estimer à mots couverts que l’Administration Milei a mangé une bonne partie de son pain blanc. Sur les 20 milliards de prêts du FMI, l’Argentine miléiste en a déjà reçu et dépensé 12 avec le résultat qu’on connaît. La dernière réponse en date du gouvernement argentin consistant à augmenter le loyer de l’argent pour stabiliser le cours du peso entre clairement en contradiction avec l’objectif de doper la croissance. Dans ces conditions, Bloomberg risque de montrer encore bien des signes de déception à l’avenir.

Peut-être le libertarianisme constitutif du logiciel économique de l’équipe de Javier Milei ne permet-il guère de disposer des outils susceptibles de répondre à la crise spécifique d’un pays en voie de sous-développement chronique depuis plus d’un siècle? Du côté du socialisme, le choix de la nationalisation du commerce extérieur impliquerait que le capital opérant en Argentine ne soit pas rémunéré au niveau des cours internationaux. La différence reviendrait aux pouvoirs publics. Plus concrètement, il est établi que l’Argentine a aujourd’hui besoin de 30 à 35 milliards de dollars en devises pour rééquilibrer sa balance des paiements.

Comme nous venons de le voir la solution néolibérale, consistant à se faire prêter des réserves, commence déjà à montrer des signes de faiblesse. C’est que l’Argentine reste sur un défaut de paiement de 44 milliards de dollars et qu’on ne voit pas trop comment elle pourra en rembourser 20 de plus. A partir de ce constat, nous pouvons procéder à un calcul assez simple. Ce dernier visera à approximer l’impact sur le taux de profit en Argentine d’une formule de nationalisation du commerce extérieur. Les exportations de l’Argentine équivalaient, en 2023, à 67 milliards de dollars. Pour ce qui est du taux de profit au sein de l’économie argentine, ce dernier se situait au niveau de 16% en 2019. Attention, il s’agit là d’une moyenne. Il est donc plus que probable que le secteur agro-exportateur argentin, qui est un acteur de premier plan au sein de l’architecture des relations commerciales au niveau mondial, bénéficie d’une rentabilité plus importante. Pour les producteurs de soja, lesquels tiennent dans leurs mains le commerce extérieur du pays, les statistiques de la Bourse de Commerce de Rosario signalaient un taux de marge net de l’ordre de 26% lors de la campagne 2016-2017.

Autrement dit, en modulant le niveau de taxation à la sortie selon la rentabilité des différentes branches, on peut ramener le taux de profit général de l’économie argentine à un niveau moyen de 8%. Sur cette base, la banque centrale pourrait disposer d’environ 33 à 34 milliards de dollars afin de financer ses importations. Si un rééchelonnement des remboursements à destination du FMI est mis en œuvre avant examen, ô combien nécessaire, de la légitimité globale de la dette extérieure du pays, les réserves ne pourront évidemment qu’en sortir renforcées. Sur papier, ce programme n’est d’évidence pas plus sot que celui de l’ultradroite au pouvoir.

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